Pompes à chaleur

Qu’est ce qu’une pompe à chaleur à


Une pompe à chaleur est un dispositif permettant de transférer la chaleur du milieu le plus froid vers le milieu le plus chaud.

On peut également dire qu’elle est un réfrigérateur inversé. En effet, contrairement au réfrigérateur qui puise la chaleur à l’intérieur de l’appareil pour abaisser la température et la rejeter à l’extérieur dans la cuisine, la pompe à chaleur puisera la chaleur (70 à 80% de l’énergie totale nécessaire) soit dans la chaleur du sol extérieur ou dans l’eau du sol extérieur (elle sera alors du type eau/eau) soit dans l’air extérieur (elle sera alors du type air/eau) pour ensuite la restituer à l’intérieur de la maison afin de la chauffer.

De cette manière la pompe à chaleur sera nettement moins énergivore qu’un système de chauffage traditionnel et les rejets de CO² en seront considérablement réduits !

Comment fonctionnent les pompes à chaleurà
 

La pompe à chaleur est une machine thermodynamique constituée d’un circuit fermé et étanche dans lequel circule un fluide frigorigène à l’état liquide ou gazeux selon les organes qu’il traverse. Ces organes sont au nombre de quatre : l’évaporateur, le compresseur, le condenseur et le détendeur.

Le fonctionnement des machines thermodynamiques (réfrigérateur, pompe à chaleur) est fondé sur la capacité des fluides frigorigènes à se vaporiser et se condenser à température ambiante.

Jusqu’il y a peu, le fluide le plus employé était le R22. A présent son utilisation étant proscrite (il contient du Chlore dont les effets destructeurs sur la couche d’ozone sont aujourd’hui bien connus et c’est un gaz à effet de serre puissant) des fluides tels que le R407c et le R410a qui sont inoffensifs et présentent un effet de serre plus faible l’ont remplacés.

Performance et consommation énergétique


Pour fonctionner, le compresseur de la pompe à chaleur géothermique doit être entraîné par un moteur électrique. L’électricité consommée est cependant bien utilisée puisque pour 1 kWh consommé, la maison reçoit l’équivalent de 3 à 5 kWh de chaleur.

Cependant, il faut tenir compte aussi de la consommation d’énergie électrique nécessaire au fonctionnement d’auxiliaires (ventilateurs pour les ventilo-convecteurs, pompe de circulation pour le plancher chauffant et éventuellement pour faire circuler l’eau dans les capteurs enterrés). En tenant compte de ces consommations électriques supplémentaires, une pompe à chaleur bien dimensionnée permet quand même une économie allant jusqu’à 60% d’une facture de chauffage traditionnel.

La pompe à chaleur est à ce jour l’un des systèmes de chauffage le plus économe.

La performance énergétique d’une pompe à chaleur se traduit par le rapport entre la quantité de chaleur produite par celle-ci et l’énergie électrique consommée par le compresseur. Ce rapport est le coefficient de performance (COP) de la pompe à chaleur.

 

Les différents types de pompe à chaleur – où la pompe à chaleur puise-t-elle la chaleur à


La température de la source de chaleur de la pompe à chaleur est le facteur déterminant de son rendement énergétique et son choix est dès lors primordial.

Parmi les sources de chaleur les plus courantes nous identifions le sol avec les capteurs horizontaux ou verticaux (aussi appelé sonde géothermique verticale), l’eau de nappe et l’air extérieur.

Les capteurs horizontaux sont des tubes de polyéthylène ou de cuivre gainés de polyéthylène. Ils sont installés en boucles enterrées horizontalement à faible profondeur (de 0,6 à 1,2 m). Dans ces boucles circule en circuit fermé de l’eau additionnée d’antigel. La longueur totale des tubes dépasse plusieurs centaines de mètres. Ils sont repliés en boucles distantes d’au moins 40 cm, pour éviter un prélèvement trop important de la chaleur du sol. Dans le cas contraire, il y aurait risque de gel permanent du sol. On estime la surface de capteur nécessaire de 1,5 à 3 fois la surface habitable à chauffer. Ainsi pour une maison de 150 m², le capteur occupera entre 225 et 450 m² du jardin.


 


Les capteurs verticaux sont constitués de deux tubes polyéthylène formant un U installés dans un forage (jusqu’à 100 m de profondeur) et scellés dans celui-ci par du ciment. On y fait circuler en circuit fermé de l’eau additionnée de liquide antigel. Deux sondes géothermiques de 50 m de profondeur conviennent pour chauffer une maison de 120 m² habitables. L’emprise au sol est minime par rapport à des capteurs horizontaux.






 

 



Les pompes chaleur sur eau de nappe.
La chaleur du sous-sol est celle contenue dans l’eau de nappes aquifères peu profondes (moins de 100 m) captées par forage. Dans les systèmes à un seul forage, l’eau de nappe prélevée est rejetée dans une rivière, un plan d’eau ou un réseau d’eaux pluviales après qu’on y ait prélevé les calories nécessaires. Le système à deux forages est plus coûteux mais davantage utilisé car il évite le rejet en surface de l’eau prélevée dans la nappe. Le deuxième forage sert à réinjecter l’eau dans la nappe.
 

 

 



Les pompes à chaleur sur air.
Les calories nécessaires au chauffage de la maison sont puisées dans l’air extérieur. Cette source de chaleur est facilement exploitable, sans capteur important ou coûteux à installer et sans autorisation spéciale. Le chauffage est assuré soit par l’air chaud pulsé (on parle alors de pompe à chaleur air/air), soit par le biais d’un circuit hydraulique alimentant un plancher chauffant, des radiateurs ou des ventilo-convecteurs (on parle alors de pompe à chaleur air/eau). Contrairement à la température du sol qui reste stable tout au long de l’année entre 10 et 15°C, celle de l’air extérieur fluctue et peut devenir très basse. Or la performance d’une pompe à chaleur est directement proportionnelle à la différence entre la température du milieu où l’on prélève la chaleur et la température de consigne chauffage. Plus cet écart est important, moins bonne est la performance. C’est pourquoi les pompes à chaleur sur air sont moins performantes que les pompe à chaleur géothermiques. Dans les régions à climat rigoureux, il est nécessaire de prévoir un chauffage d’appoint qui prenne le relais de la pompe à chaleur lorsque la température extérieure devient trop basse.

 

Comment la pompe à chaleur transmet-elle la chaleur à la maison à


La température d’un système de chauffage détermine également son coefficient de gains. La méthode la plus utilisée pour chauffer une habitation est celle du chauffage central avec une température de départ d’eau de 90°C et une température de retour d’eau de 70°C. Des systèmes de chauffage modernes « basse température » fonctionnent avec une température maximale de 55°C. Avec une pompe à chaleur la température maximale se situera à 45°C avec une préférence pour de l’eau à +35°C.

Pour pouvoir chauffer une habitation avec une température aussi basse, une isolation ainsi qu’une grande surface de chauffe sont nécessaires. C’est pourquoi une pompe à chaleur est quasi toujours reliée à un système de chauffage par le sol, mural ou par le plafond. Ces formes de chauffage augmentent le confort de la maison par une température constante et un faible déplacement d’air.

La pompe à chaleur sert aussi à la production d'eau chaude sanitaire.

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Didier Palgen
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